Andrea Iacovella
suppléant
53 ans, marié, deux enfants, ingénieur de recherche CNRS.
Je suis né à Lyon, le 28 décembre 1953, d’une famille d’immigrés italiens, mon père était ouvrier dans la métallurgie, à Vénissieux dans le Rhône.
Après des études en informatique, j’ai travaillé dans l’industrie de 1974 à 1993, où j’ai dirigé plus de 150 projets dans le monde des PME. Parallèlement à mon activité professionnelle, j’ai suivi une formation à l’Université Lumière Lyon 2 et obtenu un doctorat.
En 1993 j’ai quitté l’industrie pour intégrer un poste d’ingénieur dans l’enseignement supérieur à l’Ecole française d’Athènes pendant 10 ans. Depuis mon retour en France, en 2004, je travaille au CNRS, dans un laboratoire de recherche en informatique où j’assure des fonctions de chercheur et de valorisation de la recherche.
Mon engagement politique
Dès mon adolescence, à Vénissieux, j’ai été sensible à la souffrance et à la détresse de la banlieue, indissociable de l’activité du travail dans les usines, des visages et du bruit des ouvriers en bleu de travail défilant à vélo et en cyclomoteur sur l’avenue industrielle où nous habitions.
La chance que j’ai eu de poursuivre des études et de participer à l’aventure pionnière du monde de l’informatique, de l’Internet et des nouvelles technologies, n’a jamais entamé mon sentiment de révolte contre l’injustice et la régression sociales. Ce combat fut toujours pour moi avant tout un combat politique pour assurer la dignité de chacun, au-delà des difficultés posées par les dossiers et les inévitables compromis que la vie démocratique exige de nous tous.
Je me suis toujours tenu à un rôle de simple militant politique, sans jamais briguer aucun mandat, sans jamais abandonner mes obligations professionnelles, qui ont toujours été pour moi une véritable fenêtre sur l’actualité du monde et de la vie sociale.
De 1976 à 1993 j’ai habité la Croix-Rousse, à Lyon, participant sans relâche à la constitution d’un large rassemblement apte à renouveler la vie politique lyonnaise, embourbée depuis longtemps dans le règne d’une droite arrogante et cynique. Comme cela fut le cas avec mes amis lyonnais, je continue à croire que la ténacité, la détermination et une véritable volonté d’ouverture, finissent toujours par défaire les symboles de l’exercice d’un pouvoir personnel, replié sur lui-même et tournant le dos à ce qui fonde la communauté humaine.
Mon engagement pour la 6ème circonscription
Aujourd’hui, aux côtés de Dominique Fruleux, je mets mon pragmatisme et mon expérience du monde de la recherche, de l’éducation et de l’entreprise, au service de tous, pour un développement durable de la 6ème circonscription de la Loire, en mesure de tourner le dos à 30 ans d'engourdissement et de régression économiques gavés de précarité.
Enfin, à la tentative dévastatrice du projet de l'UMP, qui vise à affranchir notre société de sa responsabilité de solidarité envers tous ses membres, j’oppose ma profonde conviction qu’une société qui manquerait à son devoir de solidarité n’en serait plus une et qu’elle ne serait plus digne de porter ce nom.